
LEPTOSPIROSE
Importance de la maladie en France |
Environ 500 cas par an Peut être mortelle |
Agent causal |
Bactéries du genre Leptospira (de nombreuses souches existent) |
Voies de contamination |
Les leptospires ont la capacité de traverser la peau saine et les muqueuses (œil, nez, bouche). Elles peuvent infecter l’homme : - Lors d’activités aquatiques, - Lors de manipulations d’animaux infectés (contact avec le pelage souillé par l’urine). |
Animaux à risque pouvant transmettre la maladie à l’homme |
Le rat musqué, le rat et le ragondin sont les principales espèces concernées. Ils éliminent les leptospires dans leurs urines. |
Symptômes chez l’Homme |
Premiers signes : fièvre, frissons, douleurs musculaires. Signes suivants : jaunisse, insuffisance rénale, saignements diffus. L’évolution est rapide. |
Prévention Recommandations |
Manipuler les animaux avec des gants (rats, ragondins). Eviter les baignades dans les eaux stagnantes à l’ombre (c’est à l’ombre et à des températures modérées que les leptospires se développent le mieux). Porter des équipements de protection (gants, bottes, cuissardes) pour travailler dans les zones humides et pour les activités aquatiques. Dératisation. |
Caractère saisonnier |
La maladie est présente toute l’année mais il y a plus de cas en été |
Présence géographique avérée |
La maladie est présente sur tout le territoire français. |
Activités à risque |
Baignades dans certaines zones à risque, canotage, pêche, canyoning. Chasse ou piégeage de ragondins, rats musqués. Entretien de zones humides. Nettoyage de terrains ou habitations inondés. |
PASTEURELLOSE
Importance de la maladie en France |
De très nombreux cas mas généralement peu graves |
Agent causal |
Bactéries de la famille des pasteurelles, principalement : Pasteurella multocida, P. canis et P. dagmatis |
Voies de contamination |
L’Homme se contamine par inoculation lors de morsure (ou griffure) par un animal porteur |
Animaux à risque pouvant transmettre la maladie à l’homme |
Chien, chat, rat, lapin sont les principaux responsables. Toutes les espèces animales sont porteuses de ces bactéries. |
Symptômes chez l’Homme |
Plaie chaude, rouge et très douloureuse, suppuration et gonflement de la plaie. Peut évoluer vers l’arthrite. Il peut y avoir dans de très rares cas des formes généralisées septicémiques. |
Prévention Recommandations |
Nettoyer et désinfecter tout de suite les plaies de morsures et de griffures sans utiliser d’alcool (héxomédine, Bétadine). Antibiothérapie dans les heures suivant la blessure. |
Caractère saisonnier |
Maladie présente toute l’année. |
Présence géographique avérée |
Maladie présente sur tout le territoire. |
Activités à risque |
Manipulation d’animaux porteurs (chasse, piégeage, reprises d’animaux,…). |
TRICHINELLOSE
Importance de la maladie en France |
Cette maladie est sporadique (quelques cas par an) mais il peut y avoir des épidémies d’une dizaine de cas localement. |
Agent causal |
Parasite du genre trichinella (principalement T. spiraliset T. britovi) |
Voies de contamination |
L’Homme peut s’infester par consommation de viande parasitée et insuffisamment cuite. |
Animaux à risque pouvant transmettre la maladie à l’homme |
Ce parasite est présent dans les muscles des sangliers, porcs, chevaux, carnivores. |
Symptômes chez l’Homme |
Troubles digestifs : diarrhée et colique accompagnées de fièvre et de maux de tête. Puis troubles musculaires : douleurs et parfois paralysie. |
Prévention Recommandations |
Toute viande de sanglier mise sur le marché a été soumise au contrôle obligatoire de trichine en laboratoire. La viande de sanglier qui n’a pas été contrôlée en laboratoire et partagée par les chasseurs doit être cuite à cœur. La congélation n’est pas garantie à 100 % contre la trichine. Pour fabriquer les charcuteries crues de sanglier, il est recommandé de faire contrôler en laboratoire préalablement. Les chasseurs qui reviennent d’un pays où l’on chasse l’ours ne doivent pas importer cette viande sans l’avoir contrôlée. Dans ces pays, la viande d’ours doit être cuite à cœur. |
Caractère saisonnier |
Maladie présente toute l’année. |
Présence géographique avérée |
La maladie est présente sans doute avec une prévalence plus élevée dans le Sud de la France. |
Activités à risque |
Chasseurs, consommateurs de viande de sanglier insuffisamment cuite et non contrôlée. |
TULAREMIE
Importance de la maladie en France |
Environ 70 cas par an |
Agent causal |
Bactérie : Francisella tularensis |
Voies de contamination |
Par contact cutané : la manipulation (dépeçage, éviscération, préparation du gibier) sans gants d’un animal porteur est la principale voie de contamination car la bactérie peut traverser même la peau saine. Par inoculation : tiques surtout et puces et insectes piqueurs peuvent transmettre la maladie. Par inhalation : la manipulation de fourrures d’animaux malades peut libérer des poussières contaminées. Par consommation de viande contaminée insuffisamment cuite. |
Animaux à risque pouvant transmettre la maladie à l’homme |
Lagomorphes : le lièvre (à 95 %) et les rongeurs sont les principaux vecteurs de la maladie. Tiques, puces et insectes piqueurs. |
Symptômes chez l’Homme |
Signes précoces : fièvre ondulante importante, associée à des frissons, des céphalées, des nausées ou vomissements et une fatigue intense. Par la suite : ulcération au point d’inoculation de la bactérie, problèmes respiratoires et neurologiques. |
Prévention Recommandations |
Manipuler les lièvres avec des gants lorsqu’ils paraissent suspects ou dans une zone où la tularémie est réputée présente. Cuire la viande de lièvre à cœur. Se protéger contre les tiques et les enlever le plus rapidement possible. |
Caractère saisonnier |
Toute l’année : en hiver les chasseurs se contaminent par contact direct avec le gibier et en été ce sont les tiques qui peuvent transmettre la maladie. |
Présence géographique avérée |
La maladie est présente sur tout le territoire français. |
Activités à risque |
chasse et manipulation de lièvres malades (animal, viscères, peau, poils et viande). |
FEDERATION DES CHASSEURS DE VAUCLUSE
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